Christophe Josse, un commentateur foot au top

Christophe Josse y me plait bien comme commentateur de foot. Quand il commente, il est souvent juste et puis il parle pas d’autre chose que du match comme le très exaspérant Christian Jeanpierre.

Le Josse, quelques jours avant le début de l’euro 2008, il vient sur le plateau d’Infosport et il dit qu’il est inquiet du niveau de l’équipe de France et que franchement il la voit mal passer le premier tour. Demi sourires dans l’assistance où le chauvinisme habituel du coq l’avait une nouvelle fois emporté sur l’analyse objective des carences d’une équipe qui se fissurait déjà avant le fiasco de 2010.

Hier ou avant hier ou lundi, je refais mon plein de Josse sur le plateau de 20h foot sur I télé. Et voilà que mon Josse refuse encore de céder à l’angélisme ambiant et remet en question les retours de Ribery et d’Evra.

Ben oui, il est comme ça mon poto commentateur qui se fiche du politiquement correct et qui nous sort un épatant : « Laurent Blanc s’est mis en danger sans vraies raisons ».
Mon Josse, je l’aime bien

Nuits insolites au Honduras et au Salvador


Cette insomnie tombe bien. Télé allumée : vive les voyages inédits, voici un reportage de la merveilleuse émission Lonely Planet ( Planète insolite) qui m’emmène à la découverte du Honduras et du Salvador.

De la mer des Caraïbes à l’océan Pacifique, découverte de destinations touristiques méconnues et parfois sidérantes.

Au Honduras, un mélange entre les cultures indiennes, espagnoles et américaines.

La capitale Tegucigalpa n’est pas au goût de l’animatrice, elle nous conduit plus loin vers une des îles les plus visitées du pays. Honduriens et touristes nord-américains y viennent depuis un bateau qui fait la traversée.
Au bout, un île de sable argentin, une mer azurée et au menu des yeux insomniaques la rencontre avec une scientifique qui s’occupe de dauphins. L’un d’eux fait son clown, sifflement nasal, nage de vitesse olympique, sauts périlleux et un au-revoir sur le dos nageoires applaudissantes.

Premier bonheur du lieu : on peut faire de la plongée sous-marine et nager sous l’eau avec les dauphins. Deuxième bonheur du lieu : un inventeur fou a créé un sous marin de poche en soudant ensemble plusieurs niveaux. Résultat, une sorte de gros animal jaune avec un espace pilote sur le haut et plus bas un espace passager avec un hublot vitré qui permet d’admirer les fonds sous-marins.
Descente à 750 mètres de profondeur. La lumière disparait peu à peu et un peuple rare de poissons qui marchent ou de charognards aquatiques qui vivent de ce qui tombe au fond. Claustrophobie sidérante interdite, finalement la lumière nous manquera toujours.

Sortie d’eau, départ vers un Honduras intérieur plus frais et plus hispano-indien. Civilisation Maya, culture de la banane ( verte et dorlotée parce qu’elle part vers les Etats-Unis) , ateliers de fabrication de cigares, enlever la nervure centrale, rouler des couches de feuille et les petits veinards en bout de chaîne qui goutent avant envoi….Je tousse.

Frontière, la demoiselle est au Salvador. Changement radical en si peu de kilomètres. Le Salvador, c’est le pays des volcans. Actifs, très actifs au point qu’on les utilise comme source d’énergie géophysique.

Autour de la capitale San Salvador, un monstre qui fume encore et dont le gravissement fait souffler pour la bonne cause. En haut le panorama sur les alentours donne la chair de poule, à cette hauteur qui frôle les nuages moi je retrouve la finalité sublime de la nature dont parle Kant.
Beau voyage quelque part entre minuit et une heure du matin, dans une Amérique centrale vraiment insolite.

Photo Plongée fonds sous-marins Bay Islands Honduras. Lonely Planet